Édition du mercredi 22 mars 2017
Ministère de l'Intérieur : Matthias Fekl remplace Bruno Le Roux, démissionnaire
Moins de 24 heures après les révélations sur les CDD de ses deux filles employées comme collaboratrices parlementaires, le ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux, visé par une enquête, a démissionné, hier, aussitôt remplacé par Matthias Fekl qui a pris officiellement ses fonctions, ce matin, lors de la cérémonie de passation de pouvoirs.
En plus des enjeux de la « délinquance du quotidien », de « la menace terroriste » et des « flux migratoires », « les semaines qui viennent vont être marquées par un enjeu essentiel: assurer la sécurité des élections, faire en sorte que cette période se passe dans le climat le plus propice à ce que chacun de nos concitoyens puisse prendre sa décision en étant pleinement éclairé et avec des élections qui se passent dans la plus totale sécurité », a souligné sur le perron de l'hôtel de Beauvau, Bruno Le Roux.
« Sur tous les grands dossiers du ministère, la continuité de l'Etat sera assurée », a affirmé Matthias Fekl, précédemment secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, en saluant la démission de son prédécesseur, décision prise « en responsabilité » et « en solidarité » avec le gouvernement.
Nommé à l'Intérieur en décembre 2016, Bruno Le Roux a démissionné, hier, au lendemain de révélations qui ont provoqué une tempête médiatique, deux mois après le début de l'affaire Fillon.
L'émission Quotidien a, en effet, révélé lundi soir que Bruno Le Roux, à l'époque député de Seine-Saint-Denis, a employé ses deux filles, alors qu'elles étaient lycéennes puis étudiantes, en cumulant respectivement 14 et 10 CDD entre 2009 et 2016, pour un montant total de quelque 55 000 euros. Elles n'avaient, lors des premiers contrats, que 15-16 ans. Certains CDD ont pu avoir lieu en même temps que des stages en entreprise ou sur le temps universitaire, à l'été 2013 pour l'une des filles, 20 jours en mai 2015 pour l'autre, affirme l'émission de TMC.
Bruno Le Roux avait « affirmé » mardi son « honnêteté », après l'ouverture d'une enquête préliminaire par le parquet national financier.
En plus des enjeux de la « délinquance du quotidien », de « la menace terroriste » et des « flux migratoires », « les semaines qui viennent vont être marquées par un enjeu essentiel: assurer la sécurité des élections, faire en sorte que cette période se passe dans le climat le plus propice à ce que chacun de nos concitoyens puisse prendre sa décision en étant pleinement éclairé et avec des élections qui se passent dans la plus totale sécurité », a souligné sur le perron de l'hôtel de Beauvau, Bruno Le Roux.
« Sur tous les grands dossiers du ministère, la continuité de l'Etat sera assurée », a affirmé Matthias Fekl, précédemment secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, en saluant la démission de son prédécesseur, décision prise « en responsabilité » et « en solidarité » avec le gouvernement.
Nommé à l'Intérieur en décembre 2016, Bruno Le Roux a démissionné, hier, au lendemain de révélations qui ont provoqué une tempête médiatique, deux mois après le début de l'affaire Fillon.
L'émission Quotidien a, en effet, révélé lundi soir que Bruno Le Roux, à l'époque député de Seine-Saint-Denis, a employé ses deux filles, alors qu'elles étaient lycéennes puis étudiantes, en cumulant respectivement 14 et 10 CDD entre 2009 et 2016, pour un montant total de quelque 55 000 euros. Elles n'avaient, lors des premiers contrats, que 15-16 ans. Certains CDD ont pu avoir lieu en même temps que des stages en entreprise ou sur le temps universitaire, à l'été 2013 pour l'une des filles, 20 jours en mai 2015 pour l'autre, affirme l'émission de TMC.
Bruno Le Roux avait « affirmé » mardi son « honnêteté », après l'ouverture d'une enquête préliminaire par le parquet national financier.
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